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Avec son label Village Fleuri 4 fleurs, la commune de La Vraie-Croix s'est également distinguée en obtenant le Grand Prix national du Fleurissement, puis le Prix européen du Fleurissement. Elle est invitée aux Floralies Internationales à Nantes en mai 2014.
La Vraie-Croix s'est tout d'abord appelée Langroez et on y trouvait un lieu de repos pour les Hospitaliers partant en Croisades.
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Présentation de la Chapelle
La chapelle est le monument le plus atypique du village. Elle offre la singularité d’être bâtie au-dessus d’une voie publique. La légende, à l’origine de cette chapelle et du nom du village,
raconte qu’un chevalier, revenant des Croisades, portait avec lui un fragment de la vraie Croix du Christ. Après une halte au bourg de l'Hôpital, il s’endormit au pied d’une aubépine, et à son réveil il constata que le morceau de croix lui avait été dérobé. Il dû quitter le village sans avoir pu le retrouver. Peu après, les habitants du village aperçurent, à la cime d’une aubépine, un nid de pie illuminé d’une lumière surnaturelle : la lumière émanait du fragment de Croix. Le morceau de croix fut amené à l’église, mais il disparut la nuit suivante. On le retrouva à nouveau dans le nid de pie. On décida de construire une chapelle dont le chœur se situerait à l’endroit où le fragment de Croix souhaitait demeurer…
Une croix reliquaire renfermant le fragment de Croix est conservée à l’intérieur du transept sud. La chapelle en granit date du 16ème siècle, mais a été restaurée à la fin du 20ème (1974-1986) par les Bâtiments de France. Elle est classée aux Monuments Historique depuis 1926, ainsi que les cryptes sous la chapelle.
Sous la chapelle
La chapelle a été bâtie au dessus d’une voie publique. Le passage se faisait en sens unique, de la place vers la rue. Cette disposition particulière permettait aux pèlerins de passer sous la relique située dans la chapelle haute. Sur le côté Est, une arcade donne sur une sorte de crypte voûtée éclairée de deux fenêtres. Là, se trouve l’Autel de la chapelle Saint-Just (chapelle située à 3 km du village). Avec cet autel, on voit une statue de la Vierge, un bénitier et un linteau provenant, eux-aussi, de la chapelle Saint-Just.
En face, une arcade semblable laisse voir un majestueux portail à quatre voussures en arc brisé. Autrefois, cette entrée solennelle desservait l’escalier qui montait à l’étage supérieur.
Les escaliers
Autre particularité, la chapelle haute est desservie, de chaque coté, par deux escaliers, ce qui permettait d’établir une circulation continue des pèlerins venus vénérer la relique.
Intérieur de la Chapelle
La voûte en lambris est peinte en bleu-ciel et piquée d’étoiles d’or. Le chœur, délimité par une grille en fer forgé, est revêtu sur tout son pourtour d’une boiserie aux panneaux sculptés. L’Autel relève du même esprit décoratif. Les gradins sont ornés de motifs végétaux. Tout ce décor serait l’œuvre du recteur Tanguy, ancien recteur ayant également réalisé les boiseries de l’église. Les deux vitraux de part et d’autre du chœur illustrent, pour la première, la légende de la relique dans le nid et pour la seconde, l’image du reliquaire de La Vraie-Croix. Retournez-vous et vous pourrez voir la croix reliquaire conservée à l’intérieur du transept sud. Elle renfermerait un morceau de la Croix du Christ. Elle ne mesure que 20cm de hauteur mais c’est une œuvre intéressante d’orfèvrerie, en forme de croix, fait de bronze et de lames d’argent plaquées sur une âme de bois.
Le bâtiment situé en face de la chapelle est l'ancien presbytère. le recteur Tanguy y avait un atelier de menuiserie dans lequel il a réalisé des les boiseries de l'église actuelle (1891-1892). Autrefois relié à la chapelle, l'édifice abrite aujourd'hui la médiathèque, rénovée en 2012, avec un toit végétal, ouverte sur le jardin de curé attenant.
Cet édifice, possédant une tourelle à l'arrière, a servi de laiterie dans les années 50 avant d'abriter aujourd'hui des salles culturelles et des logements. Mais 12ème et 13ème siècles, il hébergeait les moines de St-Jean-de-Jérusalem, dont la mission était d'accueillir et de soigner les Pèlerins en route vers St-Jacques-de-Compostelle ou vers Jérusalem.
Cette église remplace une autre église originellement placée sous le patronage de St-Sauveur et St-Jean-Baptiste. Dans le dernier quart du 19ème siècle, elle a été démolie et remplacée par l'église actuelle qui a pour titulaire St-Isidore.patron des laboureurs. La nef et la tour sont l'oeuvre du recteur Tanguy qui les a fait construire en 1891-1892.
Le recteur Tanguy a également fabriqué et sculpté les boiseries, les autels latéraux, les confessionnaux, la chaire et la tribune. Le nouvel édifice fut béni solennellement le 25 juin 1893. Le retable de la partie droite a été restauré en 2012.
Le jardin de curé est formé de quatre parterres carrés bordés de buis, signe d'éternité, dans lesquels sont cultivés des potagers. Des parterres sont aussi présents le long des murs de pierre. Respectant la vocation utilitaire d'un jardin de curé, légumes, fruits, fleurs, plantes condimentaires, aromatiques et médicinales se mélangent. Un jardin pédagogique y a été mis en place.