

















Saint-Quay-Portrieux : vieilles demeures, histoire et patrimoine
Saint-Quay-Portrieux est une station balnéaire de charme : au fil de son itinéraire, le randonneur profite de panoramas exceptionnels sur les îles. Les plages, dominées par le GR34 (chemin de ronde), arborent fièrement leurs fameuses barrières blanches, caractéristiques de l'architecture éclectique de la destination. Le Port d'Armor, 1er port de pêche à la coquille St-Jacques de France, accueille à bras ouverts pêcheurs et plaisanciers. Le phare veille aussi sur le Portrieux, port à échouage témoin des départs de la pêche à Terre Neuve.


Point de départ

Des cinq plages de ce petit Monaco, on dit d'elle qu'elle est la plus cotée. Dans ses camaïeux de roses, de verts, de bleus, le ciel et la mer se confondent dans l'immensité. Une toile de fond exceptionnelle avec comme point d'horizon l'Île Harbour et le ballet des bateaux. La Plage du Casino, entre les pointes de l'Isnain et du Sémaphore, est bel et bien un vaste espace dédié au farniente, aux balades et aux plongeons vertigineux dans la piscine d'eau de mer

Au pied du Sémaphore, gardien des mers, vous apprécierez une vue exceptionnelle sur la mer et les îles Saint-Quay. Une table d'orientation vous indiquera caps, pointes et balises depuis Fréhel jusque l'archipel de Bréhat.

Une des plus surprenantes villas de Saint-Quay Portrieux avec son toit en terrasse, sa forme de cube et surtout son minaret en bulbe. Agrémentée de magnifiques mosaïques, de plafonds en caisson, d'escaliers en voûte sarrasine, de rampes en fer forgé et de fenêtres au style oriental, elle est surmontée d’un bulbe qui donne son aspect si remarquable à l'ensemble. Outre sa fonction de résidence privée, le château de Calan est aussi l'Hôtel Ker Moor****.

Propriété de la commune depuis 1975, on y accède depuis la plage de la Comtesse. Attention donc aux horaires de marée ! Entre la Pointe du Sémaphore et le Port d'Armor, ce caillou de ruines et de verdure, est un véritable havre de paix.

Dès le milieu du XIIIe siècle, il y avait un édifice religieux à l'emplacement de la chapelle Sainte-Anne. Un nouvel édifice fut bâti entre 1450 et 1475, lui-même remplacé en 1729 puis encore en 1770. Une complète restauration intérieure fut effectuée en 1962, date à laquelle fut remis en pratique le Pardon de Sainte-Anne, qui a lieu, chaque année, le 26 juillet. Son architecture est très simple : 18,40 mètres de longueur et 6,20 mètres de large, une porte principale en plein cintre et une autre latérale, carrée, six fenêtres également en plein cintre et un toit plus solide qu'élégant. Intérieurement, l'ouvrage est plus recherché : superbe autel de marbre d'Italie, statuaires dont l'un des tableaux représente le port en 1777 avec la jetée de la Priauté, quelques goélettes pour Terre-Neuve.

Moulin à vent de 1875, entièrement restauré et opérationnel. Se visite tous les jeudis de l'été.

Bâtie en 1828. Sa forme de rotonde en fait son originalité. C'est ici que les marins de retour de la grande pêche venaient s'acquitter de leurs vœux.

Depuis toujours, l'eau de cette source est considérée comme miraculeuse et possédant une vertu spéciale pour la guérison des blessures. Une 1re construction fut réalisée en 1580. Tombée en ruines, elle fut remplacée, en 1862, par l'édifice actuel. Sur l'une de ses faces est gravée l'histoire de sa construction.