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Depuis 1983, la municipalité et les habitants de Saint-Juvat ont décidé de fleurir leur commune, ce qui a attiré de nombreux visiteurs. Labellisé 4 fleurs en 1998, le village réputé pour sa floraison, a désormais misé sur le fleurissement durable. A la féerie grandiose succède désormais la qualité environnementale qui fait de Saint-Juvat un village précurseur dans la valorisation du patrimoine bâti avec des fleurs.
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Si la première construction date de 1364, l’église paroissiale de Saint-Juvat est le résultat de nombreux remaniements.
A l’extérieur de l’édifice, on remarque un porche meublé de bancs de pierre, le chapitre, où se tenaient autrefois les réunions des notables de la paroisse.
A proximité du chapitre, se dresse un calvaire en granit du XVIIe siècle.
Ce calvaire est celui de l’ancien cimetière qui entourait l’église. La croix ajourée du calvaire présente sur une face le Christ en croix et sur l’autre, la Vierge entourée de deux saintes femmes.
Village avec du bâti de grande qualité architecturale.
On remarque la maison de prêtre dont l'une des deux lucarnes porte la date de 1677. La double porte cintrée d'origine a fait place à une simple porte droite à gauche, et sur son linteau, s'appuie une gerbière plein cintre.
Les deux lucarnes triangulaires interrompent la corniche à modillons, elle-même alternée par les boulins du pigeonnier.
Situé en bordure du ruisseau du Guinefort, le manoir est établi au nord d´un ancien site de motte, encore représenté sur le cadastre napoléonien. La chapelle de Carragat a été édifiée en 1634.
Le hameau de la Hautière Rousse a conservé un ensemble de bâtiments de caractère qui remontent au 17e et 18e siècles et dont trois portent les dates de : 1751, 1777, 1784 et deux le nom de leurs commanditaires.