Circuit «Sur les pas de Théllio» - Le Quillio

Des inscriptions sur certaines pierres permettent de dater les différentes constructions : 1668 pour la tour, 1673 pour le porche sud, et 1696 pour le chevet.

Le lagunage désigne une technique d’épuration des eaux usées. Le principe est de collecter les eaux issues du réseau d’assainissement collectif du bourg (tout à l’égout) dans des bassins étanches.
Avant d’entrer dans le 1er bassin, l’eau est débarrassée des particules qui flottent (dégraissage, déshuilage), des parties les plus lourdes (débourbage) ou les plus volumineuses (dégrillage). Alors seulement, l’eau commence un séjour de 2 à 3 mois dans ces bassins.
Au cours de ce cheminement, l’épuration se fait de façon naturelle, grâce à la prolifération de microorganismes et d’algues microscopiques, ces dernières produisant l’oxygène nécessaire à leur photosynthèse.
En général, les lagunes sont curées tous les 10 ans.

Prenant sa source à 225 mètres d’altitude, au pied des cimes de Kerchouan, dans la région de Corlay, l’Oust a déjà perdu 85 mètres d’altitude lorsqu’il atteint le barrage de Bosméléac.
A Saint-Maudan, plus loin, lorsque le canal de Nantes à Brest emprunte te son lit, son altitude est tombée à 68 m. L’Oust rejoindra la Vilaine à Redon 100 km plus loin et 40 mètres plus bas.
Ainsi, d’une rivière chantante et turbulente aux sources, l’Oust s’assagit et son cours prend le temps de dessiner de larges méandres.

L’Oust ne passe pas dans le bourg de Saint-Thélo… Qu’à cela ne tienne, apportons de l’eau au moulin !!!
Pour mobiliser cette énergie, les moulins étaient construits à l’extrémité, le long de canaux dérivés, appelés biefs. Cela permettait de disposer d’une hauteur de chute suffisante pour faire tourner la roue du moulin.
La prise d’eau d’alimentation du bief se faisait au niveau du déversoir, dont les vestiges sont encore visibles sur le site.

Trait d’union entre Saint Thélo – Le Quillio permettant d’enjamber l’Oust en gardant les pieds au sec, cette passerelle est aussi un ouvrage symbolique dédié à la mémoire de Monsieur Armel ROBIC, une des chevilles ouvrières qui a oeuvré à la création de ce sentier d’interprétation du patrimoine.

C’est au début du 19ème siècle, en plein essor de la navigation fluviale que le Canal de Nantes à Brest voit le jour.
Pour soutenir le débit d’eau du canal, les ingénieurs de l’époque vont avoir l’idée folle de construire un cours d’eau artificiel, conduisant l’eau, captée en amont sur l’Oust au niveau du barrage de Bosméléac, jusqu’au point géographiquement le plus élevé du canal de Nantes à Brest, à Hilvern.
Un défi à la gravité est lancé : relever le niveau d’arrivée d’eau de 19 mètres pour acheminer les 30 000 m3 d’eau par 24 h jusqu’au canal ! Longue de 65 km et dotée d’une pente régulière, son parcours suit les courbes du relief, de sorte que l’eau s’acheminera du nord vers le sud (20km à vol d’oiseau) dès 1838 jusqu’à la fin des années 80.

Une première observation montre des constructions successives de l’édifice. La construction de l’église, telle que nous la voyons de l’extérieur, est antérieure à la Révolution, avec des parties anciennes remontant au 14, 15 et 16ème siècle. En revanche, l’aménagement intérieur est postérieur à la révolution et est le fruit des différentes influences religieuses de notre histoire.

Les travaux de la Chapelle ont débuté en 1846 sous l’impulsion du Recteur de l’époque, l’Abbé LANOE.
Ce n’est qu’à partir du 25 juillet 1855 que le recteur du Quillio eut l’autorisation de célébrer des messes dans la chapelle.

Située à l’entrée du Quillio en provenant d’Uzel près de l’Oust, le pardon et la chapelle Saint Maurice prennent leur origine à l’époque très ancienne des confréries de quartier.
A la fin du 15ème siècle, les villageois ont choisi Saint Maurice comme protecteur de leur confrérie et lui ont dédié la chapelle actuelle.